Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ou les prémices d\'une quête existentielle

Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ou les prémices d\'une quête existentielle

Dessine moi un Petit Prince… Monsieur de SAINT-EXUPERY !

Cet article est dédié notamment à un journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, un drôle de journaliste du Midi Libre, grand spécialiste des brèves de prétoire et passionné de dédicaces en Salles des pas perdus des différents tribunaux de Montpellier. Oui, voici pour ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, une petite rencontre avec Antoine de SAINT-EXUPERY afin de le cultiver… de l'édifier. C'est aussi pour lui apprendre et rappeler au monde que Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n'est pas un descendant d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY. La presse de caniveau relayée par les pions du pouvoir ont inondé la toile de l'Internet de cette absurdité grâce à ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, champion de "l'à peu près" ou de "l'approximatif".

Yves Philippe de FRANCQUEVILLE présente ses excuses les plus sincères à toutes celles et ceux qui ont pu se trouver blessé par des propos calomnieux juste lancés pour créer un "buzz" détestable. Yves Philippe de FRANCQUEVILLE réfute tout cela avec talent et humour et vous pouvez ainsi trouver en lien direct les trois articles du Midi Libre en relecture !

Un descendant d'Antoine de SAINT-EXUPERY ? Ridicule !

Mais oui : en étudiant la moindre biographie de l'aristocrate pilote & écrivain… même des plus désespérantes, il n'est trouvé nulle part de descendance, légitime ou non.

Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n'est donc pas un enfant caché… de cet auteur révélé par le Petit Prince.

Oui, il est vrai cependant que son arrière-grand-mère, Marguerite de RICHEMONT de RICHARD'SON cousinait avec "SAINT-EX" mais faut-il en faire un fromage ?

 

 

Dessine moi un Petit Prince… Monsieur de SAINT-EXUPERY !

 

 

Que peut-on dire encore sur ce Petit Prince qui a fait le tour des mondes ?

Célébré en son temps, vieux classique dont il est important de savoir placer une ou deux phrases cultes… C’est de très bon ton de l’avoir dans sa bibliothèque !

Certains se souviennent de la voix de Gérard PHILIPE, alors qu’en écoutant la foule, il est remarquable de constater que très peu de personnes l’ont finalement lu en entier…

Quelques vagues souvenirs de l’enfance, des aquarelles sympathiques d’un écrivain qui avouait ne pas savoir dessiner… et le rouleau compresseur de la consommation qui a étalé à n’en plus finir le principe du « tout peut se vendre »…

Que reste-t-il aujourd’hui de cette histoire triste d’Antoine de SAINT-EXUPERY ?

Certains n’y verront qu’un conte pour enfants d’un vieil auteur pour lequel on a coutume de fêter régulièrement la mémoire de sa naissance ou de sa chute… l’occasion de rééditer sous de nouveaux formats quelques ouvrages afin de remplir des têtes de gondoles dans les supers marchés du livre…

D’autres tentent de grands coups médiatiques en faisant croire au monde que l’on a retrouvé « sa gourmette » ou même « son avion ».

Mais non, hélas, je préfère être pessimiste : Antoine de SAINT-EXUPERY est bien mort et surtout disparu.

Son Petit Prince aussi ; mordu par le serpent. Il a d’ailleurs été démembré tant de fois par les psychiatres — médecins légistes des œuvres symboliques — que l’on ne sait plus vraiment si l’histoire de ce petit bonhomme doit nous révéler que son auteur était suicidaire, frustré, tricheur, menteur, névrosé, et pourquoi pas carrément psychopathe… un malade mental en résumé.

Halte au feu !

Les charognards de la littérature se cachent derrière des titres, des diplômes ou des morales — des certitudes aux relents détestables — pour nous faire oublier la richesse d’une œuvre.

Est-il encore autorisé de prononcer le mot « humaniste » sans être condamné pour folie ou dérive sectaire ?

La justice ôtera peut-être un jour son bandeau…

Est-il encore possible de lire un beau texte — entrer dans la Citadelle — pour son plaisir, et d’en retirer simplement la substantifique moelle, si chère à François RABELAIS, sans en devoir étaler des pages d'opinions psy, ou autres vérités d’un instant, qui ne construisent finalement rien de bon ?

Alors réveillons une nouvelle fois l’intérêt du lecteur en lui offrant une dernière révélation : voilà la véritable vraie fusée avec laquelle le Petit Prince s’est promené à travers l’espace :

 

« Les grandes personnes sont comme ça… » Ils leur faut des preuves sérieuses… mais à quoi bon ?

Peut-être est-il plus juste de ne pas trop s’occuper de ces « grandes personnes » qui de toutes les façons ne liront jamais cet article : elles savent déjà tout… elles possèdent leur vérité vraie !

Pour oser encore parler, critiquer ou réfléchir avec humanisme sur le Petit Prince, il est certainement important de l’avoir lu en ayant déjà piloté, en connaissant la peur en avion… Il me semble nécessaire d’avoir pu côtoyer l’auteur ou ses proches, en l’ayant aimé pour se sentir de sa famille : révéler des liens du sang ou de l’amitié !

Il faut aussi posséder le goût de l’aventure et comprendre le mot audace avec une soif de liberté et détenir le plaisir d’apprendre sans nécessairement comprendre…

Peut-être ai-je la chance d’avoir rassemblé un peu de tout cela pour oser me lancer dans la critique ?

Le Petit Prince est davantage qu’un produit marketing avec des ayant droits, des faussaires et des profiteurs ou des créations musicales désolantes…

 

Antoine de SAINT-EXUPÉRY ne répond plus. Sa radio s'est éteinte semble-t-il au dessus de la mer Méditerranée. Il laisse selon la légende, quelques amis tristes et quelques femmes esseulées… mais combien d'orphelins ?

 

Qui oserait aujourd'hui prétendre en être le descendant ? A-t-il eu ne serait-ce qu'un seul fils caché qui deviendrait son richissime légataire universel ?

Ah, être le descendant d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY !

Non. Saint-Ex fut davantage un créateur plutôt qu'un procréateur. Cependant, il est finalement peut-être le père de tous les Petits Princes descendus de leur petite planète et perdus sur la Terre, au milieu de cette masse de sous-vivants sans affects… comme Hans Christian ANDERSEN fut certainement le re-père de tous les vilains petits canards — ces individus hors normalités, ces I.H.N. — à la recherche du sens de la vie au milieu d'êtres si différents, qui ne sauraient les comprendre.

 

Notre pilote n'est peut-être pas un père toujours très efficace, avec ses maladresses et ses incompétences… ses failles et ses incompréhensions, mais il est assurément un personnage très humaniste et assez attentif à toutes celles et ceux qui naissent avec cette soif extrême de poser mille et cent questions sans presque jamais avoir l'impression d'être rassurés, convaincus. Il est donc bien le bon père, le re-père des enfants curieux et éveillés… celui qui se plaît à écouter et même parfois à comprendre, avant qu'il ne soit trop tard : avant que la société ne les éteigne à tout jamais par des absences de réponses aimables, ou des solutions fermées. Saint-Ex fut un pilote qui comprit notamment par l'expérience que la carte n'est pas le territoire et que le mot — comme le dessin ou le geste — sans sentiment, sans affect, n'est surtout pas l'idée. Son œuvre nous conte donc cette quête de l'art de communiquer, impossible avec juste un esprit et un corps, mais finalement accessible par la découverte du cœur. Le Petit Prince révèle quelques portes merveilleuses où l'acte d'aimer s'avère être une des plus belles manières de rencontrer l'autre !

Antoine de SAINT-EXUPÉRY annonce alors lui aussi la place du cœur dans la relation humaine, et si d'après le renard, on ne voit bien qu'avec le cœur, et que l'essentiel est invisible pour les yeux c'est certainement en écho aux propos de Blaise PASCAL comme quoi le cœur à ses raisons que la raison ne connaît point… il semble donc bien réel que sans la place du cœur, le corps n'en fait qu'à sa tête et hélas, l'esprit trop fier et solitaire, tourne sur lui-même dans ses certitudes, ses interdits, ses hontes et son orgueil destructeur. La prise en compte des interconnections de notre cœur avec le corps et l'esprit est la base de l'analyse de l'amour humain… que nous pourrions appeler la philanalyse.

L'histoire du Petit Prince, c’est le souffle d’un homme, le jaillissement de questions prenant forme avec des mots et des peintures comme se dessine une carte avec sa légende.

C’est la possibilité de partager avec d’autres ses propres pensées en tentant d’être le plus juste possible. Le conte est une élégante manière de communiquer afin que le mot puisse se rapprocher le plus possible de l’idée ; et la légende, elle, donne sens à la carte pour la confondre presque avec le territoire !

Alors Antoine de SAINT-EXUPERY entre bien dans les principes de la sémantique générale d’Alfred KORZYBSKI pour nous présenter un Petit Prince libéré des principes aristotéliciens. C’est un Ā magnifique, libre même de s’envoler finalement à travers ciel avec des oiseaux sauvages, pour retrouver sa rose ! Il n'a donc pas besoin de piloter une fusée… si jolie soit-elle !

Le Petit Prince est bien un texte riche et sensible, écrit pour les enfants que nous avons été peut-être, et il est là certainement pour faire mémoire ! Nous pouvons être en accord ou non avec ses rencontres et les réflexions qui en découlent… mais il ouvre aux questions !

Pour ma part — encore à ce jour — une phrase du Petit Prince me chagrine.

Ai-je la liberté d'en proposer une critique constructrice sans me retrouver jugé, voire condamné comme charlatan ou hérétique ?

Il est des registres réservés d'office à des spécialistes ou des experts du bien pensé… S'y introduire est fort risqué !

J'ose.

C’est dans le chapitre XXVI : 

« - Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir… Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras: "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire!" Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour… ».

Antoine de SAINT-EXUPERY voudrait bien nous convaincre… mais je n’y crois pas ! Et y croit-il lui même à ce « (on se console toujours) » ?

J’aimerais tellement y croire !

Je pense que la consolation n’est pas une garantie terrestre ou céleste… Aucun dieu, aucune croyance, sagesse ou doctrine n’a le pouvoir de nous consoler. C’est une quête peut-être vaine, mais l’auteur du Petit Prince a certainement raison de vouloir s’y tenir. Être consolé permet de vivre plus libre, plus léger, plus heureux. La certitude d’y arriver peut aussi nous donner de l’espoir après la désolation. Se consoler, c'est peut-être un sage moyen pour éviter de tomber dans le piège de l'aigreur ou parfois aussi de la vengeance…

C’est un passage magnifique du Petit Prince, que ces propos de sage enfant, et cependant si douloureux…

De l’étude de ce court extrait, voici une conclusion retrouvée dans les Petites réflexions concrètes sur l’inexistence de l’être humain (écrit de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE) :

“Croire” et “ne pas croire”… C’est être le pilote après le départ du Petit Prince : soit je suis heureux en regardant les étoiles, parce que je sais qu’il est sur l’une d’elles. Soit je suis malheureux en ne regardant plus les étoiles, parce que je sais qu’il n’y est pas.

 

 

 

 

© Pour l'article : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.

© Pour la peinture "dessine-moi une fusée pour aller sur Mars" de Onkel HELMUT.

Réalisée pour l'anniversaire d'Élia, en prenant bien en considération sa vision et ses conseils de petit garçon quant à la fusée idéale… (assez imprégnée de ses lectures favorites d'où saurait poindre certainement une version modernisée de la fusée de Tintin© adaptée aux voyages plus lointains)… avec cette légende : "Si tu crois en ton rêve, alors tu auras l'énergie pour le réaliser ! À bientôt sur Mars…

Élia, pour tes 7 ans".

  Avec l'accord de l'ayant droit pour la publication !

 

Auteur : Yves Philippe de Francqueville



12/02/2011
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