Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ou les prémices d\'une quête existentielle

Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ou les prémices d\'une quête existentielle

S’il nous manque la source d’une lumière, cherchons-en les reflets

 

 Note N°254, commentée; extraite de la première liasse des écrits de Yves philippe de FRANCQUEVILLE :


S’il nous manque la source d’une lumière, cherchons-en les reflets…


Il est parfois délicat d’aller à l’origine d’une histoire ou d’un fait ; cela nécessite généralement une recherche minutieuse et attentive où le plus petit indice peut nous mener à travers les siècles et nous faire découvrir qu’un point de départ n’est peut-être qu’un point d’arrivée, une simple pause avant une nouvelle histoire, ou une autre lecture d’une aventure déjà contée. Il y a celles et ceux qui donnent naissance par leur jaillissement du néant à des textes nouveaux, imprégnés cependant de leur passé conscient et inconscient, enfoui dans une mémoire que l’on pense oubliée… L’originalité de leur œuvre peut cependant se retrouver par bribes ou davantage dans des histoires d’un passé retrouvé… et il y a les tricheurs de plus ou moins bonne facture… plus doués généralement pour l’écriture que pour l’imagination !

Pensons à tous ces écrivains pilleurs d’idées de pilleurs d’idées de pilleurs d’idées, eux-mêmes pilleurs d’idées…

Quoi de plus délectable —  quelques siècles ou millénaires plus tard — d'épousseter des tombeaux ou de triturer des décharges afin de s’enrichir de la culture de nos respectables ancêtres ?

Combien de Renaissances pour si peu de naissances ?

Pour la littérature, il arrive même que des auteurs soient encore vivants lorsque certains viennent se servir afin de commettre leur instant de fausse gloire… Ils seront à leur tour oubliés, puis leurs textes disséqués un autre jour auront la chance d’être démembrés…

Devons-nous à ce point manquer d’idées pour se réjouir des reprises plus ou moins réussies ?

Faut-il dénoncer celles et ceux qui « oublient » de citer leurs sources, ou plutôt leur pompage global ?

Rien de nouveau sous le soleil, disait Qohélet ; vanité des vanités, tout est vanité et poursuite de vent

Cf. par exemple : Savinien de Cyrano, dit Cyrano de Bergerac, à propos de La Mothe Le Vayer : « brigand de pensée ».

 


© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.

 

 

 

 

 

 

 

© Peinture de Franck PASQUALINI pour le Poème Lumière extrait de Solitude étrangère, écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.

 

Auteur : Yves Philippe de Francqueville



17/11/2010
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