Le corps n’a pas de morale… Peut-il avoir des valeurs ?
Note N°164, commentée; extraite de la première liasse des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE :
Le corps n’a pas de morale…
Peut-il avoir des valeurs ?
Rapelons-nous Le petit roi David. Ce berger d'un peuple élu mange le pain des offrandes parce qu’il a faim ; David — roi — tout comme Jean Valjean, est voleur de pain parce qu’il a faim…
Le corps est en mesure de s’auto-suffire. Il sait raisonner par lui-même. (Certains parlent même d’instinctothérapie). Le corps n’a pas nécessairement la conscience de l’interdit ou celle du « bien » et du « mal »… C’est notre nature animale.
Les systèmes politiques & religieux — qui souhaitent tant voir l’humain tout au dessus de la théorie de l’évolution — n’ont jamais su maîtriser un peuple affamé ou nier sa sexualité autrement que par la répression ou la peur… et cela ne fonctionne qu’un temps très limité avant le prochain drame.
Peut-être est-il plus sage de tenter de communiquer avec le corps et de le considérer comme pièce maîtresse de notre existence (Cf. François d’ASSISE : frère âne.), afin qu’il apprenne à s’adapter à des règles, des valeurs, libérées des morales & lois sociales ou religieuses, frustrantes ou castratrices ?
Cf. Cyril ARNAUD : proposition pour une nouvelle axiologie.
L’homme doit plutôt se complaire à harmoniser son corps avec l’esprit ainsi qu'avec le cœur, afin d'éviter de n’agir que par instinct, pulsion ou destruction volontaire. C’est finalement d'apprendre à s’aimer pour essayer d’aimer l’autre…
Cf. Le shabbat est fait pour l’homme, et ce n’est pas l’homme qui est fait pour le shabbat… selon certains écrits bibliques.
Sachons donc nous poser, nous reposer et écouter notre corps.
Cf. Le duc de SAINT-SIMON : La mère abbesse ayant beaucoup à faire, commença par se mettre au lit.
On ne peut pas continuellement réprimer, frustrer, maîtriser… mépriser le corps humain. L’esprit sera toujours perdant et trop de contraintes, de restrictions et d’interdits entraînent le corps à des dérives dramatiques où la raison se perd.
Nos pulsions peuvent nous enchaîner aux pires actes, comme notre mal-être nous conduit bien souvent à la destruction la plus désolante.
Devenir violeur ou cancéreux : deux fins tragiques pour certains qui peinent à être en harmonie avec le corps.
Un vieux proverbe revisité par Blaise PASCAL nous rappelle : « qui fait l’ange fait la bête ».
Oui, le violeur est peut-être simplement un être stagnant à l’état animal.
Pour le cancer, n’est-il pas parfois appelé « la bête immonde » ?
© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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