Dans la nature les cycles sont très nombreux…
Note N°53, commentée; extraite de la première liasse des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE:
Dans la nature les cycles sont très nombreux… Ils ont une réelle influence sur tous les êtres vivants.
Minéraux, végétaux, comme animaux évoluent et se structurent avec la nature dont ils font partie, dont ils constituent les divers éléments d’un ensemble : notre monde.
Humains, nous sommes entité de ce tout.
Si nous ne savons pas où nous situer par rapport à cette toute petite planète, élément d’une petite galaxie dans un univers que l’on voudrait croire immense, nous sommes pourtant à chaque instant dans le ressenti : que ce soit le jour et la nuit, les saisons, les marées, le mouvement des astres ou les jeux tectoniques…
Il est vital pour l’homme de se souvenir qu’il est de part son A.D.N. unité animale et de retrouver en lui certains sens que l’orgueil lui a fait oublier.
Cf. ARISTOTE, lui-même rappelle (où plutôt aurait puisé librement chez HIPPOCRATE) dans l’Histoire des animaux que l’humain est lui aussi, par exemple, mû par une série de cycles : notamment les longues périodes de 7 ans pour les hommes — qui seraient plutôt de 5 ans 1/3 pour les femmes avec le temps de la matrice construit sur 28 jours.
Supprimer le cycle menstruel de la femme par des jeux médicamenteux, c’est peut-être lui faire perdre sa raison d’être, de procréer, soit, mais surtout de créer !
Il a détrôné le lion pour devenir en apparence maître absolu d’une nature que l’on a crue — par le savant endoctrinement des religions — offerte à l’homme.
De plus en plus, nous allons vers le meilleur des mondes d’Aldous HUXLEY, si nous nous trouvons incapables de communiquer, de ressentir, de jouir… de nous protéger ou d’apprécier les hasards du quotidien.
La lobotomisation générale est en marche !
Les prévisions météorologiques resteront toujours simples prévisions et une mer aujourd’hui pourra redevenir la montagne qu’elle était il y a quelque deux ou trois milliards d’années. La terre existait bien avant les dieux que certains vénèrent et craignent dans l’espoir d’une nature clémente.
Cf. Création, extrait de Solitude étrangère.
CRÉATION
À Richard
- Tu es belle, ô Terre, alors tremble et frémis :
Si l’abîme est comblé, qu’une montagne naisse !
- Voici : soudain l’on gronde... enfin mer tu jaillis
Et chacun de nous voit en toi notre maîtresse !
- De ce cœur de mil feux vers la nuée ardente,
Oh merveilleux volcan dont la lave d’effroi
Modèle avec caprice une nature amante,
Afin que de nous aussi tu t'affirmes roi !
- Du soleil et des cieux, à cette eau qui ruisselle…
Vous semblez là pour l'homme, il s’en trouve orgueilleux:
Sans apprendre à l'aimer, sa main se fait cruelle
Avec ce monde offert à l’irrévérencieux.
- Doit-on lui pardonner d’être si peu fidèle,
Lui, surgi du néant, pour mourir sous vos yeux ?
Poème extrait du recueil Solitude étrangère.
Il se retrouve aussi inséré dans l'œuvre théâtrale Notre sauveur…
© des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
© pour l'article : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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