L’animal domestique n’est plus raisonnable, à la différence de l’animal sauvage
Note N°54, commentée; extraite de la première liasse :
L’animal domestique n’est plus raisonnable, à la différence de l’animal sauvage.
L’animal domestique se condamne par ses excès.
Cf. Le loup et le chien de Jean de La FONTAINE.
Dans la nature, l’harmonie existe. En quittant son espace naturel pour une prison certes parfois dorée, mais toujours tenue par un maître, l’animal perd progressivement la gestion de ses sens. Il mangera, dormira, jouera en fonction des règles imposées par l’humain pour perdre progressivement tout réflexe instinctif. Il n’y a pas de loup obèse (sauf peut-être ceux du zoo). Les problèmes de surcharge pondérale concernent le principe de l’esclavage animal ou de la domesticité bienveillante. La société humaine semble reproduire avec art ce que l’animal subit. L’homme se perd aussi par le fait qu’il refuse de penser, de décider ou d’agir librement. Qui laisse encore parler son corps, qui n’a pas laissé ses sens s’endormir pour se condamner… et disparaître comme le dodo ? L’action la plus destructrice est peut-être celle qui concerne les règles d’hygiène de vie dictées notamment par les puissances industrielles de l’agro-alimentaire, par certains principes religieux et par quelques lobbies pharmaceutiques où, sous couvert de vérités rapportées par des « experts » ou des « sages », l’on conseille puis l’on impose aux humains lobotomisés de consommer par exemple cinq fruits ou légumes par jour, de se laver les dents avec du dentifrice au fluor, de boire 1,5 litre d’eau par jour et maintenant trois produits laitiers… Merci du super conseil ! Demain il sera peut-être obligatoire de manger du bœuf une fois par jour et le vin deviendrait simplement interdit ? Il y a une quantité de jolis principes que l’on retrouve jusque sur les boîtes de « Mc Do » ou autres « Quick » où l’on vous donne a suivre à la lettre l’Apport Journalier Recommandé. Comme si chaque humain fonctionnait de façon uniforme… pour suivre le troupeau ! L’homme est en train de perdre sa capacité à raisonner. L’homme donne à d’autres son droit de penser, d’apprendre, de réfléchir : il s’apprivoise…
© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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